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Publié par Auteur:Joel Simond

Initialement une célébration religieuse, la fête de la Saint-Jean-Baptiste, saint patron de la paroisse d'Aigueblanche, servait de prétexte aux habitants du village et des vallées environnantes pour se rassembler.

Les festivités commençaient le samedi après-midi par le goûter des enfants, suivi d'une variété de jeux : courses à pied, courses en sac, mât de cocagne, pêche à la pomme dans un bassin d'eau avec la bouche, et la quête d'une pièce de monnaie dans une assiette de farine. (Vous pouvez imaginer le spectacle !) entre autres.

La soirée se terminait par la procession des enfants du village, chacun portant un flambeau. Ils marchaient en tenant des lanternes en papier crépon fixées sur des bâtons en bois, éclairées de l'intérieur par des bougies. Il arrivait que certains lampions s'enflamment, par accident ou intentionnellement (et oui, certains prennent plaisir à allumer les lanternes d'autrui).

[1]: https://www.aigueblancheautrefois.com/l-eboulement-de-rocheplate-du-1-mai-1977-5 ""
[2]: https://www.facebook.com/fanfaredannot/ ""
[3]: https://www.facebook.com/people/Batterie-Fanfare-lEcho-de-lHermitage/100049130274702/ ""

L'Écho de la Biettaz, la fanfare locale, dirigeait le cortège, fréquemment accompagnée par les majorettes.

 

La célébration se poursuivait avec le feu de la Saint-Jean, parfois allumé en coordination avec ceux des villages alentours. Venait ensuite le feu d'artifice, suivi de la fête foraine et du bal des jeunes. La festivité se prolongeait une partie de la nuit.

Le lendemain commençait avec un réveil musical par la fanfare. Celle-ci traversait les quartiers, jouant des airs et vendant croissants et viennoiseries pour soutenir leurs activités.

Ensuite, il y avait la messe et la bénédiction des enfants, souvent accompagnées d'un apéritif et parfois d'un déjeuner en plein air.

Dans l'après-midi, la fête foraine battait son plein, pendant que le défilé de chars débutait.

 

 

Chaque quartier ou association confectionnait en secret un char pour se représenter durant le défilé. Cela nécessitait de nombreuses heures de travail. Je me rappelle avoir consacré des week-ends entiers à la création de fleurs en papier crépon pour les décorer.

Photographies en noir et blanc issues du film muet "Aigueblanche 1950", disponibles par l'intermédiaire de l'association Patrimoine et Culture au Moulin. Un merci particulier à Ghislaine Pernin pour sa contribution (photographie en couleur). J'ai délibérément préservé toutes les photos afin que chacun puisse potentiellement y identifier une connaissance.

Je suis toujours en quête de nouvelles photographies ou, éventuellement, d'articles exhaustifs.

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