l'éboulement de Rocheplate du 1 mai 1977
Quarante ans après celui de 1937.
Le 1er mai 1977 vers 21 heures environs de gros blocs se détachent de la falaise et s'arrêtent à 50 mètres de la gare SNCF et détruisent deux maisons (dont celle qui a été touché en 1937).
Un nuage de poussière bleu et visible à la base de la falaise sur son cotée gauche. L’alerte et la sirène sont déclenchées.
Quelques minutes, plus tard les chutes de blocs s'intensifient et balaient tout le cône d'éboulis et la partie gauche de la falaise s'effondre.
Les plus gros blocs arrivent en fin d'éboulement et proviendraient du sommet de la falaise.
En les destructions occasionnées très importantes :
Une personne décédée et 3 blessés dans une voiture qui circulait sur la route nationale et deux autres voitures détruites.
Deux maisons, heureusement inhabitées ou évacuées avant ,détruites en face de la gare SNCF.
La Rampe de la RN 90 à la sortie d'Aigueblanche disloquée sur 100 mètres coupant la seule voie de communication de Moutiers pour plusieurs semaines. Cette rampe est balayée sur 300 mètres par des blocs épars.
Le chemin départemental 92 recouvert de blocs et de terre sur 400 mètres avec une destruction des murs de soutènement.
Heureusement, épargner la gare et la voie SNCF qui ont servi de transport scolaire pour les enfants se rendant au collège de Moutiers pendant les travaux.
Heureusement à l'heure de cette catastrophe et surtout à cette période de l'année le trafique sur cette route est très faible. Nous pouvons imaginer les conséquences du même éboulement en hivers lors du passage des touristes se rendant ou revenant des stations.
Les musiciens de l'Echo de la Biettaz (fanfare d'Aigueblanche) sont passés quelques minutes auparavant. Ils revenaient d'une de leurs prestations à La fête du 1er mai à Pombliére.
Des travaux de purges ont eu lieu. Un système de détection surveille les mouvements de la montagne.
Plus tard en 1990, lors de réalisation de la voie express et du tunnel de Ponserand, un merlon de protection est réalisé.