Le vignoble d'Aigueblanche
Les vignes d’Aigueblanche étaient autrefois très réputées. On retrouve dans plusieurs comptes rendus de la société royale Académique de Savoie, à Chambéry, l’utilisation de l’excellent vin d’Aigueblanche, pour agrémenter leurs banquets, notamment en 1845. Le vignoble savoyard en 1807 couvrait 7893 hectares.
Les principaux cépages sont à cette époque ,la douce noir de le Bois, le guy noir , martincot , le gouche , le régentât et hyvernais de Tarentaise pour les rouges et la jacquère, le guy blanc, le gouais, le bellochin , le blanc verdun pour les blancs.
En 1792 pratiquement tout le vignoble appartient à l’archevêque. Le raisin est travaillé au plan du truy (plan du pressoir) pour être réparti ensuite dans les différents domaines de l’église.
Au moment du concordat (1801) l’archevêché est déplacé à Chambéry. Les savoyard récupèrent leurs terres. Chaque famille a sa cabane pour ranger ses outils. En 1876 le phylloxera arrive en Savoie et détruit en grande partie le vignoble. Il fallu alors replanté un par un tout les ceps avec des plans hybrides américains qu’il fallait ensuite regreffé. Mais ce travail est long et minutieux et il faut le réaliser a l’époque de la fenaison ou des récoltes. Beaucoup utilisent alors des plants direct,plus rustiques et supportant mieux le climat.
En décembre 1902 ,le conseil municipal vote les fonds pour la création du chemin du moulin et d’une route reliant Grand-Coeur à Aigueblanche (chemin des vignes actuel) pour faciliter le travail de la vigne. Les travaux commenceront dés le printemps 1903
En 1937 une grande partie du vignoble des Esserieux est détruite lors de l’éboulement de Roche Platte.
Aujourd’hui une grande partie du vignoble est abandonné. Rare sont en effets les déclarations de vendange qui arrivent en mairie.
Réalisé en partie d’après un texte de Robert Perret.