Les jolies colonies de vacances

Aigueblanche accueillera de nombreux jeunes citadins dans ses centres de vacances.

En 1922, Adrien Rey-Golliet, alors maire des Avanchers, fonde l'Association des Centres de Vacances en Montagne.

Cette année-là, elle envoie 330 enfants à Annecy, 560 à Chambéry et 330 à Moûtiers.

En 1928, Aigueblanche est ajoutée à la liste avec la création du centre pour les tout-petits, qui accueille 120 garçons. En 1931, le centre pour jeunes garçons sera inauguré le dimanche 23 août, lors de l'inspection générale des centres de vacances. Il accueillera 120 jeunes garçons.

photo prise lors de l'innauguration du centre d'Aigueblanche

En 1936 sera rajouté le centre des jeunes filles à distance raisonnable des 2 autres centres, sa capacité d'accueil sera de 330 places.

A Bellecombe c'est l'association des Petits Parisien Savoyard qui gèrera une petite entité .

Plus tard sur la commune de le Bois au bord de l'Isère sera créer un autre centre équipé celui ci d'une piscine (en bas à gauche sur la photo suivante)

Par la suite, le centre de le Bois et celui du quartier des Moulins seront rachetés par le comité d'entreprise de la société Hachette. De nombreuses jeunes filles d'Aigueblanche y effectueront des travaux de ménage, de cuisine et de service comme job d'été. Après quelques années d'occupation, les normes de sécurité ne permettant plus l'exploitation, ils seront revendus et transformés en appartements.

Le centre pour jeunes filles deviendra la propriété de la municipalité d'Alfortville, puis, après quelques années d'abandon, sera racheté par la municipalité d'Aigueblanche aux alentours de 1975. Le bâtiment annexe sera utilisé par les services municipaux, et le rez-de-chaussée du bâtiment principal sera séparé en deux parties, l'accès aux étages étant condamné pour des raisons de sécurité.

Une partie accueillera la salle de judo et la salle de musculation, et l'autre, le centre d'activités qui proposait un club de dessin, de photographie, d'informatique, de mécanique, etc.

Depuis les balcons du dernier étage (je sais que c'était interdit, mais quand on est jeune et souple, on se faufile partout), on avait probablement l'une des plus belles vues d'Aigueblanche.